Voir aussi Les éditions du Journal et Avancement du Journal.
À l’automne 2016 a été entreprise une édition aussi complète que possible, et même au-delà, de l’œuvre datée de Paul Léautaud.
Cette édition n’est pas destinée aux érudits mais à l’« honnête homme », au « curieux » du XXIe siècle, au lecteur de ces pages web…
Cette édition a pour but de répondre à un manque, généré par la segmentation des différents types de documents représentant l’ensemble de l’œuvre datée du plus grand diariste français.
Grâce à l’informatique et au surgissement des outils de numérisation il est désormais possible de regrouper de façon cohérente et chronologique, en un document unique, les sources datées dont nous disposons. Citons les principales :
– Le Journal littéraire1, y compris les « pages retrouvées » ;
– Les journaux particuliers2 ;
– La correspondance « générale » ;
– Les Lettres à ma mère ;
– Les lettres d’André Billy3 ;
– Les Lettres à Marie Dormoy ;
– Le Bestiaire4-5 ;
– Les très nombreuses lacunes révélées par le tapuscrit de Grenoble.
Ce regroupement a pour conséquence qu’il pourra arriver, certaines années, que le texte de ces ajouts soit plus long que le texte du Journal tel que nous le connaisons. Pour la nouvelle répartition en volumes (en fichiers), voir la page “Avancement du journal”.
Par ailleurs de nombreuses annexes, seront insérées en fin de chaque volume, présentant souvent des textes inédits au livre comme certains que l’on peut lire dans de nombreuses pages de ce site.
L’« honnête homme » évoqué plus haut n’a pas connu l’époque concernée (la fin du XIXe et la première moitié du XXe siècle) et les hommes connus en ce temps sont pour la plupart bien oubliés. C’est pourquoi cette édition est accompagnée d’une note de bas de page à chaque nom propre, y compris les lieux ou les œuvres.
Il ne serait évidemment pas tenable de réaliser une édition papier qui représenterait 10 000 pages (et 16 000 notes) mais une édition électronique est parfaitement envisageable.
La Bibliothèque Doucet, dépositaire des manuscrits, indique que Paul Léautaud n’a plus d’ayant-droit. La publication de ce Journal est donc libre. Restent pendants les droits mécaniques du Mercure puisque c’est cette édition qui est à la base de ce travail. Le Mercure de France a écrit n’être pas intéressé par une réédition. Il devrait donc rester indifférent. Tout éditeur qui voudra bien prendre à sa charge ces problèmes d’autorisations sera donc le bienvenu. Mon travail lui reviendra alors gratuitement.
1 L’édition de référence est celle de 1986 en trois volumes. Nous savons néanmoins que cette édition reprend strictement l’impression de la première édition parue de 1957 et 1964, superposable page à page comme s’il s’agissait de photocopies.
2 L’édition d’Édith Silve comprenant les années 1917 à 1937 et celle de Marie Dormoy comprenant les années 1925 à 1950.
3 Parues au Bélier en 1968 dans un volume rassemblant les lettres échangées entre Paul Léautaud et André Billy.
4 À partir de 1908, pages réservées aux animaux que — d’après Marie Dormoy — Léautaud a lui-même supprimées de son Journal.
5 Les deux Passe-temps et les Propos d’un jour ne sont pas apparus comme pouvant être considérés comme des journaux et ne comportant pas de dates n’ont donc pas été inclus ici.
Léautaud 