Ce trois novembre a été — on s’en souvient encore — la première fraîcheur de l’automne. Un temps de chien. Assis sur les marches de l’escalier conduisant à l’église, des bambins sortant du musée du chocolat avalaient leur casse-croute avec conviction. On les entendait un peu se chamailler pour une histoire de Coca. Un chien qui passait par là profitait des chutes de jambon. C’est alors que le facteur a sonné. Il avait un peu plu le matin et l’odeur de chien mouillé a tout de suite envahi l’entrée. Il avait un paquet pour moi et un air de chien battu sur lui. Le paquet, c’était l’envoi de Maxime.
Une fois l’onctueux crépon ôté avec délicatesse, j’ai découvert ceci :

Et aussi cela :

Et à l’intérieur, plein de petites attentions comme sait en prodiguer Maxime à ses amis.

On aimerait bien, à chaque livraison, par exemple une machine à laver, recevoir un petit mot du gars qui l’a fabriqué, même en allemand. Tout se perd.
Toute édition qui se respecte propose deux ou trois tirages différents :

Dans l’édition courante, celle à vingt €uros, pour les pauvres, il n’y a peut-être pas tout ça. Mais ce qu’il y a c’est un texte magnifique et inconnu de Paul Léautaud.


Et de nombreuses vignettes originales de Maxime.
De l’édition rare comme on en fait plus !
À commander directement à Maxime, à l’adresse editions.gravures@outlook.fr