Quelques revues

La plupart de ces revues, dont sont reproduites ici des pages entières et des photos, ne seront accessibles qu’en pages privées, malheureusement. Qu’on n’imagine pas que qui que ce soit entretienne un site web pour cacher des pages, ce serait absurde. C’est plutôt un crève-cœur. En fait ne seront disponibles en accès libre que la page sur Epoca parce que ce magazine n’existe plus et les deux articles du Canard enchaîné parce que ce sont de braves gens et qu’on ne les voit pas faire un procès à un petit site web (de rien du tout) pour une aussi mince affaire.
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Classement par ordre chronologique de parution :
Quatre Paris Match
Jours de France
Epoca
Deux articles du Canard
Magazine littéraire
Télé sept jours
Les maisons de Paul Léautaud

Il a fallu plusieurs années pour rassembler la dizaine de documents présentés dans ces pages. Certains ont été trouvés par hasard. Pour les autres il a fallu attendre qu’ils soient en vente, et les acheter avec parfois quelques désillusions.

Parmi les désillusions on peut noter l’affaire Voilà.

Paul Léautaud a écrit, souvent sur des idées de Marie Dormoy, quelques articles dans Voilà. Ces articles, bien que connus, mériteraient une page web à eux seuls mais le manque de documents physiques obvie grandement l’intérêt de la chose.

Voilà est un magazine hebdomadaire « de reportage » créé en février 1931 par Gaston Gallimard et dirigé par les frères Joseph et Georges Kessel puis par Florent Fels. Celui-ci annonce à Paul Léautaud un tirage à 150 000 exemplaires (Journal littéraire au 28 janvier 1935). Cette revue a disparu au début de la guerre. Malgré les noms prestigieux de ses dirigeants il s’agit de quelque chose d’assez sordide, que Paul Léautaud qualifie de « publication de bas étage » (deux mars 1935). Quand on tourne les pages d’un numéro on se rend compte que pour une fois Paul Léautaud a eu le jugement modéré ; « bas étage » est faible.

Dans son numéro du 28 mars 1936, Paul Léautaud donne « Français choisis » et revient à plusieurs reprises sur les circonstances de la publication de cet article (présentation, corrections et suppressions, photographie…) et conclut (27 mars) : « J’aurais mieux fait de m’abstenir… »

Il se trouve qu’au début de l’année 2023 ce numéro était en vente. Il a été commandé, livré… mais la page de l’article avait été arrachée…

Il reste tout de même plusieurs revues, que voici :

Quatre Paris Match, des trois juin 1953, neuf janvier 1954, 28 janvier 1956 et trois mars 1956 ; le Jour de France du treize janvier 1956 ; l’hebdomadaire italien Epoca de mars 1956 (sans date plus précise1) ; Deux articles du Canard enchaîné (dix septembre 1958 et 18 septembre 1963), que nous devons à Maxime ; Le Magazine littéraire de juin 1969, ce qui relève le niveau ; Le Télé 7 jours du trois août 1973, ce qui le rabaisse. Sous le coude depuis un moment, et trouvés pour quarante €uros dans une brocante sur le boulevard avant le Covid, les quatre tomes des Demeures inspirées et sites romanesques de Paul-Émile Cadilhac et Robert Coiplet renferment, tome III, un excellent article du journaliste Robert Coiplet sur Les maisons de Paul Léautaud. Ce seul texte valait-il une page ? Sinon qu’en faire ? Il a été un temps envisagé de le publier avec les douze pages sur la maison de Sacha Guitry (déjà évoquée ici) qui finissent le volume… Le voici seul.


1       « Sans date plus précise », le libraire ne vendant pas le magazine en entier mais seulement des pages… Ce qui est d’un bien meilleur rapport. La couverture étant absente, la date l’est aussi.