Le Point

Page publiée le premier mai 2024. Temps de lecture : onze minutes.

Le texteL’éditionAnnexe IQuelques notes

Le Point est une revue artistique parue sur cinquante-neuf numéros entre 1936 et 1962. Le numéro réservé à Paul Léautaud, daté d’avril 1953 est le 44.

Tout a commencé neuf ans plus tôt, en mars 1944 ; la guerre allait durer quelques mois encore. À la fin de la longue journée du sept mars, Paul Léautaud écrit :

Ce matin, lettre de Rouveyre, me communiquant une lettre à lui adressée par un M. Pierre Betz, qui dirige, de l’autre côté1, avec Pierre Braun, le propriétaire de la maison de photographie de la rue Louis-le-Grand, une revue Le Point, ledit Pierre Betz se proposant de me demander ma collaboration, lui demandant son avis à ce sujet, rappelant que George Besson2 me l’a déjà demandée à une certaine époque, ma réponse ayant eu plutôt le sens d’un refus. Ces histoires-là m’assomment, les revues d’art ne m’intéressent pas. Je ne vois aucun intérêt à y écrire. Quoi y donner par surcroît ? Des pages de mon Journal, comme me l’indique Rouveyre ? Encore chercher dans mes copies ? Être encore dérangé dans mon travail. Ajouter encore au retard dans lequel je suis à ce sujet ? Un retard qui m’accable, qui me remplit de découragement. J’ai des lettres d’un mois auxquelles je n’ai pas encore répondu, réponses qui m’assomment à écrire. Je traîne. Je flâne. Je manque d’illusion, d’entrain, d’excitation, les corvées s’ajoutant pour manger mon temps. Je m’étais bien promis d’avoir le second Passe-Temps prêt pour Gallimard, à la fin de ce mois. Je n’y ai pas touché. La paix, qu’on me laisse la paix.

C’est en venant de Colmar à Paris à vingt ans pour ses études de médecine que Pierre Betz (1899-1969) se trouve confronté aux arts visuels et plus particulièrement à la photographie. En 1936, avec son ami Pierre Braun, il fonde Le Point, revue littéraire et artistique. Un autre ami, le photographe Robert Doisneau (1912-1994) participe à l’aventure. La guerre pousse les deux Pierre à se réfugier en zone libre, à Souillac (Lot), qu’ils ne quitteront plus et où ils fabriqueront tous les numéros du Point à paraître, dont celui réservé à Paul Léautaud.

Tout voyageur ayant emprunté la ligne Paris-Toulouse par Brive a remarqué cette gigantesque courbe de la voie ferrée surplombant la vallée de Souillac.

La ville de Souillac a su conserver la mémoire de Pierre Betz et a même, en décembre 1977 donné son nom à une place, en centre-ville, entourant l’abside de l’église Sainte-Marie et ses trois coupoles. Voici le texte de la délibération du Conseil municipal ayant présidé à l’attribution :

Pour témoigner sa reconnaissance à cet Alsacien devenu un homme du Quercy, la ville de Souillac donnera le 11 décembre 1977 son nom à la place attenante au chœur de l’Abbatiale Sainte-Marie. En présence de son frère, de Mme Betz et du Maire Alain Chastagnol3.

La place Pierre Betz à Souillac en septembre 2022

On ne confondra pas Pierre Betz avec son compatriote alsacien Maurice Betz, (1898-1946), traducteur pour Plon au printemps 1942 de Jardins et routes d’Ernst Jünger, de nos jours en Pléiade.

Pierre Braun semble être l’héritier des éditions Braun, fondées par le photographe Adolphe Braun en 1847, et spécialisées depuis leurs origines dans la reproduction d’œuvres d’Art. Après plusieurs rachats, cet éditeur est toujours actif en 2024, à Mulhouse.

Le onze avril, l’affaire est entendue. Paul Léautaud écrit à Pierre Braun, appelant Pierre Bertz Jacques :

        Monsieur,

J’ai eu votre lettre aujourd’hui. C’est entendu. Je vais faire le choix. Quand mon texte sera prêt, j’avertirai M. Jacques Betz et m’entendrai avec lui pour le reste.

Ce petit tableau de Paris ne contient ni le mot : guerre, ni le mot : Allemand. Rien de politique. Une simple description d’un quartier la veille au soir de l’entrée des « occupants ». La date seule indique la circonstance. Donc, aucune difficulté possible avec la censure.

Ce « petit tableau de Paris » (on pense évidemment, avec Paul Léautaud, à Louis-Sébastien Mercier) ne sera pas inclus dans le numéro. Ce même onze avril (1944), il note dans son Journal :

Ce matin, réponse de Pierre Betz pour ma collaboration au Point, ou un numéro à mon sujet, cela m’en a tout l’air. Et pas une petite affaire comme travail et comme tintouin et dérangement. Le choix du texte : fragments de mon Journal, le plus possible prêtant à des illustrations, chercher cela ? Il se contentera de ce que je lui donnerai, photographe chez moi pour photographier mon habitation. Les photographies de moi que j’aurai à leur offrir, me photographier moi-même, ce que j’ai bien l’intention de refuser, on ne se fait plus photographier quand on a mon âge et à ce point la marque des années. Il a su par Rouveyre que je me propose de lui donner le petit tableau que j’ai écrit d’un quartier de Paris le soir de la veille de l’entrée des Allemands4 et voilà déjà qu’il appréhende les difficultés avec la Censure (zone libre). Mon tableau ne contient pas un mot sur la guerre, pas même le mot : guerre, ni sur les Allemands, pas même le mot Allemands. Il faut que je donne la valeur en texte de 28 pages de la revue5. Je suis inapte à calculer cela, et faire le compte des signes m’assomme. Enfin, en plus du travail du choix des fragments et de la correction des épreuves, cette dernière toujours abominable pour moi, il faudra que je me dérange et que je sois dérangé chez moi. Je n’aurai pas volé mes cinq mille francs.

Les lettres suivantes, envoyées à George Besson comme à Pierre Betz, évoquent bien moins cette parution — qui n’aura lieu que dans neuf ans — que d’envois de paquets de tabac de la « zone sud », de bien meilleure qualité et à la moitié du prix de la zone nord.

Puis plus grand-chose jusqu’en mai 1951 — la guerre est loin et tout le monde souhaite l’oublier. Et surtout, pour Paul Léautaud, les choses ont bien changé. Grâce à la radio il est connu, et riche. Ce 17 mai, il énumère les raseurs de la journée, et arrive à…

Pierre Betz, l’éditeur de la revue Le Point, à qui je dois plus ou moins donner des fragments du Journal pour tout un No et qui me parle d’une introduction de Robert Mallet, qui n’a rien à voir, pas plus qu’aucun autre, dans une publication de ce genre.

Attendons deux ans encore, le 23 mai 1953 :

J’ai travaillé toute la journée à mettre en état (nombreux ajoutés) les pages de mon Journal sur la mort du « Fléau », parues dans La Table Ronde, numéro juillet 1950 (début de ma collaboration à cette revue), qui font partie du supplément de texte que m’a demandé Pierre Betz pour son numéro du Point, et que je lui ai mis à la poste à 5 heures.

Et là, le lecteur attentif ne comprend pas. Ce numéro du Point est daté d’avril, et fin mai Paul Léautaud envoie encore des textes… Ce numéro daté d’avril est en fait paru au début du mois de juillet, à une date que l’on ne connaît pas plus précisément

Titre intérieur du Point, avec mention de la date de parution

Le onze juin il écrit à Marie Dormoy :

Vous savez qu’il y a en fabrication le no du Point. Pierre Betz trouvant le premier envoi de textes insuffisant, il m’a fallu lui en envoyer d’autres.

[…]

Pierre Betz s’est obligeamment chargé de la correction des épreuves, sur ce que je lui ai dit de l’état de ma vue. Pourtant, je me suis mis à lire les épreuves qu’il m’avait envoyées du texte sur la mort du « Fléau ». Heureusement. Rempli de fautes d’impression, de mots sautés, et qu’il ne pourrait corriger, m’ayant renvoyé le manuscrit. Je me suis dépêché de l’en informer en lui envoyant les épreuves corrigées par moi et en lui recommandant de veiller qu’on en tienne compte.

En réalité, il est un peu brouillon.

Puis, le 9 juillet :

Le numéro du Point, qui déjà m’intéressait médiocrement, ne m’intéresse plus. J’étais ravi d’y voir deux excellentes caricatures faites sur moi, qui sont accrochées dans la pièce de mon pavillon où je me tiens de préférence, l’une à propos de la publication de ma petite plaquette : Marly-le-Roy et environs, l’autre sur le Salon de la Radio nationale. Ce matin, lettre de Pierre Betz m’informant qu’il a dû les omettre dans son numéro.

Comme toujours, le premier enthousiasme passé, cette histoire ne l’intéresse plus. Le deux octobre (1953), Paul Léautaud écrira dans son Journal :

En rangeant des papiers, je retrouve trois lettres de Pierre Betz, le directeur du Point, en date des 4, 27 et 28 avril, non ouvertes. Je les ai décachetées. Toutes trois me demandent des textes inédits pour le numéro en préparation à mon sujet. Je ne m’étonne plus si Pierre Betz en a été réduit à prendre des textes dont plusieurs déjà parus. Bel exemple encore de mon manque d’intérêt pour les affaires me concernant.

Pierre Betz a demandé à Marie Dormoy de rédiger la préface du numéro du Point mais, pour des raisons que nous ignorons, Paul Léautaud a refusé. Pourtant Marie Dormoy a tout de même écrit cette préface sous le nom de Pierre Michelot. D’après elle, Paul Léautaud, pourtant familier du nom de Michelot, n’a pas fait le rapprochement ou a fait semblant de ne rien voir. Le sept septembre, Le Point étant paru début juillet, Paul Léautaud écrit à « Pierre Michelot » chez Pierre Betz à Souillac :

        À Monsieur Pierre Michelot

Je suis bien en retard à votre égard, de la faute de toutes ces grèves. J’ai eu l’occasion de répondre ce matin à une lettre de Monsieur Pierre Betz et je lui ai dit, à lui le premier, ce que je pense de l’Introduction que vous avez écrite pour le numéro du Point me concernant. Et soyez assuré que ce ne sont point des compliments de politesse. Et d’ailleurs on sait toujours ce qu’on a fait et vous devez le savoir pour votre part. Dès ma première lecture, j’ai été émerveillé que vous me connaissiez si bien, et que vous présentiez au complet, en si peu de pages, le bonhomme que je suis et je vous répéterai ce que j’ai dit à Pierre Betz dans ma lettre de ce matin : Je mets ces pages dans la compagnie de l’article que Maurice Nadeau a écrit dans le numéro du Mercure composé à l’occasion de mes 80 ans6, et de la Préface d’André Rouveyre au Choix de Pages composé par lui.

J’ai été arrêté tout un moment par votre citation finale d’un mot qui doit remonter loin7.

Notre numéro n’est pas tombé dans le vide. J’estime même qu’on peut parler de succès. Vous lirez la coupure du journal Le Monde8 que j’ai jointe à ma lettre à Pierre Betz. Je suis heureux que vous ayez participé à cette petite affaire.

        Avec toutes mes cordialités.

P. Léautaud.

Le texte

Comme il arrive parfois, les différentes publications des fragments de Journal ne correspondent pas toujours exactement avec le texte « de référence » généralement utilisé, celui de l’édition papier.

Relevons quelques variantes.

Le tout premier paragraphe, par exemple, nous offre le prénom de Raymonde, nommée R… dans l’édition de référence. Dans la page Véronique Valcault, il a été établi qu’il s’agit de Raymonde Raverat qui a écrit les mémoires de sa liaison avec Paul Léautaud sous le nom de Véronique Valcault.

À la fin de la journée du six janvier, est écrit

Cette dame est une Madame Martin, je l’ai su après.

Alors que l’édition de référence indique :

Cette dame est une Madame Dormoy, je l’ai su après.

Marie Dormoy — on a tendance à l’oublier — est le pseudonyme de Marie Martin. Il s’agit de la première rencontre, brève et fortuite, de Paul Léautaud avec Marie Dormoy.

Le onze janvier nous donne, toujours à propos de Raymonde Raverat, une information importante. Cette fois-ci nous n’avons plus droit au prénom entier mais juste au « R… ». Nous savons par le Journal littéraire que Raymonde est professeur de Français mais le nom de l’établissement où elle enseignait n’a jamais été révélé. Dans l’édition de référence, ce onze janvier, Paul Léautaud évoque le « Collège Maintenon », qui n’existe pas à Paris. Nous savons maintenant, grâce au texte du Point, qu’il s’agit du collège d’Hulst, catho-tradi comme une enclume, et qui survit toujours rue de Grenelle. On trouve aussi cette référence à ce collège d’Hulst dans le tapuscrit de Grenoble. Elles sont donc ainsi, les petites profs de français de ce collège ? Ça donne envie de s’inscrire…

Toute la date « Août » est absente de l’édition papier du Journal et semble bien avoir été écrite pour l’édition de 1925 de Madame Cantili pour La Centaine de Jacques Bernard, qui contient une partie « Mots, propos et anecdotes ».

Dans la longue journée du treize mars 1950, le récit de l’altercation avec Anne Cayssac présente quelques minimes différences, le rendant plus précis que la version de référence.

À Pornic, le lieu-dit La Mossardière (qui n’existe pas) est nommé La Passardière (davantage réel) dans l’édition de référence.

Le paragraphe commençant par « Je donnerai, comme compensation » n’existe pas dans l’édition de référence.

À la fin du paragraphe commençant par « Après l’un de ces déjeuners » la réflexion « Pauvre, pauvre “Fléau” ! » n’existe pas non plus.

Le paragraphe commençant par « Un soir, elle vint elle-même » est absent de l’édition de référence.

On peut aussi noter que la fin du texte correspond exactement à la fin du Journal particulier édité par Marie Dormoy aux éditions du Cap en 1956.

L’édition

Il s’agit d’une édition « de luxe » selon les critères de l’époque, une couverture rempliée dépassant des autres feuilles, massicotées, comme il était devenu l’usage après-guerre. Le format de la couverture est de 19,5 x 25,5 centimètres. Le texte est en petits caractères, faiblement encrés. L’impression des images est excellente pour cette qualité de papier.

Le jeudi 19 février 1925 est noté « jeudi 18 ».

Annexe I : Article du Monde du 22 août 1953

https://www.lemonde.fr/archives/article/1953/08/22/le-numero-du-point-sur-m-paul-leautaud_1966563_1819218.html

« Quand un journaliste est à court d’échos il en fabrique un sur Léautaud, bien agressif, bien insolent, et il en touche le prix sans remords. » Ces mots sont de M. Pierre Michelot, qui présente ce numéro, très beau ma foi, que le Point vient de consacrer à M. Paul Léautaud. J’ai lu de ces échos, le dernier tout récemment et à propos de ce numéro. Si je croyais à l’honnêteté des gens de lettres j’y verrais un sentiment de révolte qui saisit souvent les jeunes gens devant les faiblesses de leurs maîtres quand la gloire les a grisés. Mais les jeunes gens d’aujourd’hui savent trop bien conduire leurs affaires, ils ont trop la science des camaraderies utiles, pour que je leur accorde le droit d’accabler un homme que le succès est venu chercher à quatre-vingts ans. Que M. Paul Léautaud l’ait désiré, ce succès, au cours de sa vie lorsqu’on le négligeait, eh bien ? Il savait ce qu’il valait. Je comprends que les hommes qu’il n’a pas ménagés lui en veuillent. Mais l’animosité des autres prouve leur ignorance et leur inculture. Ils ne savent pas reconnaître l’écrivain qu’il est parce qu’ils ne connaissent rien qu’eux-mêmes et les moyens de leur arrivisme. M. Paul Léautaud s’est attiré beaucoup de haines comme s’en attirent ceux qui disent la vérité. C’est affaire à ses justiciables, pas aux autres.

Ce numéro du Point est composé de pages du Journal qui sont connues. Je ne les admire pas toutes. Celles qu’on nomme « la Mort du fléau » supportent mal d’être isolées. Elles seraient à leur place dans un livre, amorties par d’autres pages. D’autres sont belles, celles d’août 1925 : « Aujourd’hui je commence à recueillir au moins idéalement le fruit de mon travail… » Regard sur lui-même d’un homme qui se connaît. Une rencontre avec Colette. Tout cela donnera-t-il une idée juste de M. Paul Léautaud à ceux qui l’ignorent ? Ils devraient y être aidés par les photographies que ce numéro contient. Elles sont des révélations. Celles de M. Doisneau — Léautaud parmi ses chats — et surtout Léautaud dans le jardin inculte devant sa maison sont des aveux de psychologie. L’homme que M. Doisneau a vu devant sa maison, appuyé sur sa canne, la tête relevée, un chat près de lui, sous des arbres encore dépouillés par l’hiver, est un homme heureux d’un bonheur simple. Une lithographie de M. André Rouveyre, datée de 1949, convient, elle, à la mauvaise légende de Léautaud.

Le Point. « Paul Léautaud ». Souillac (Lot) et Mulhouse, 55, rue Daguerre.

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Ci-dessous deux fichiers à télécharger : Une version PDF de ce magazine et le texte seul en Word.

Le fichier PDF comprenant de nombreuses photographies encore protégées… est protégé par un mot de passe, réservé aux auteurs de ce site.

Quelques notes

1       « De l’autre côté » : en zone sud.

2       George Besson (1882-1971) homme de lettres, collectionneur et critique d’art, militant communiste, éditeur en 1936-1939 de la revue Mieux vivre, aussi éditée par Pierre Braun, à laquelle a participé Paul Léautaud. Il est prévu qu’une page web sur George Besson soit publiée ici en décembre 2024.

3       Source : Message privé du huit janvier 2024 de Claude Rabuteau, adjoint au maire de Souillac à leautaud.com. Qu’il en soit remercié. Claude Rabuteau signale aussi la parution de PUNK•T, histoire de la revue artistique et littéraire Le Point — 1936-1962 aux éditions Siméío (octobre 2022, 55 €uros et 460 euros l’édition de luxe en tirage limité). https://simeio.art/

4       Les Allemands sont entrés dans Paris le quatorze juin 1940. La veille, treize juin, est une longue journée du Journal littéraire. Ce jour-là, Paul s’est rendu à Paris où il a beaucoup marché, de la gare du Luxembourg à la rue Blanche pour voir Georgette et retour par l’avenue de l’Opéra et le Louvre. Ce long trajet est enrichi d’observations sur le Paris désert et a certainement donné lieu à un texte très intéressant… que nous ne connaissons pas mais qui est sans doute très proche de la description du Journal littéraire.

5       Ce numéro comptera 48 pages. Après trois pages d’introduction de « Pierre Michelot » — c’est-à-dire Marie Dormoy — il comportera des fragments du Journal des années 1925, 1926 et 1950 et de nombreuses photos d’Henri Cartier-Bresson et de Robert Doisneau.

6       Mercure de février 1952.

7       Haute leçon de morale que confirme une petite phrase écrite en août 1895, à laquelle personne jusqu’ici n’a fait attention : « Je fais tout ce que je veux de moi-même. »

8       Le Monde du 22 août 1953. Cet article est lisible en annexe I.